Portail officiel de l'aide à la jeunesse en fédération Wallonie-Bruxelles

Contact

Aide à la jeunesse

Les chiffres de 2016

Les indicateurs de l’aide à la jeunesse : un nouvel outil de pilotage du secteur

Dès son premier plan opérationnel en 2009, l’Administration générale de l’aide à la jeunesse a fixé, parmi ses axes stratégiques prioritaires, la nécessité de « nourrir la décision publique et politique » en faisant de l’administration « une administration forte qui assure un pilotage diagnostic et prospectif du secteur de l’aide à la jeunesse, sur base d’éléments probants »

Pour en savoir plus sur les Indicateurs de l’Aide à la jeunesse, cliquez ici.

Les motifs d’intervention auprès des jeunes en difficulté ou en danger en 2016

Télécharger l'alternative textuelle pour les motifs d'intervention (.pdf)

Sachant qu’un même jeune peut être pris en charge pour plusieurs motifs, l’analyse de ces motifs d’intervention montre que :

 

  • Deux jeunes sur cinq sont pris en charge en raison de difficultés personnelles (10.882 jeunes, soit 39,7% des jeunes en difficulté ou en danger pour lesquels un motif d’intervention est encodé). Parmi ces jeunes :
    • plus de deux sur cinq, 43,4% (4.719 jeunes) présentent des difficultés psychologiques.
    • deux sur cinq, soit 41,6 % (4.525 jeunes), ont des problèmes liés à leur scolarité, essentiellement de l’absentéisme scolaire ;
    • deux sur cinq, soit 40,7% (4.425 jeunes), sont pris en charge pour des problèmes de comportement (refus de l’autorité, intolérance à la frustration, violence physique…) ;
  • Plus d’un tiers des jeunes sont pris en charge en raison des difficultés personnelles de leurs parents (9.478 jeunes, soit 34,6% des jeunes en difficulté ou en danger pour lesquels un motif d’intervention est encodé). Parmi ces jeunes 
    • plus de deux sur cinq, soit 44,6% (4.225 jeunes), sont en difficulté ou en danger en raison des problèmes psychologiques de leurs parents (mal-être à connotation dépressive, problème de nature psychiatrique) ;
    • trois sur dix, soit 32,1% (3.044 jeunes), sont confrontés à des parents ayant un problème d’assuétude, essentiellement de l’alcoolisme et dans une moindre mesure, des problèmes de toxicomanie.
  • Trois jeunes sur dix sont pris en charge pour maltraitance ou suspicion de maltraitance (7.985 jeunes, soit 29,2% des jeunes en difficulté ou en danger pour lesquels un motif d’intervention est encodé). Parmi ces jeunes :
    • deux tiers, soit 66,6% (5.321 jeunes), sont pris en charge pour négligence grave ;
    • plus d’un quart, soit 27,0% (2.158 jeunes), sont pris en charge pour suspicion de maltraitance physique ou maltraitance physique avérée ;
    • un sur six, soit 16,4% (1.308 jeunes), est pris en charge pour suspicion de maltraitance psychologique ou maltraitance psychologique avérée ;
    • un sur dix, soit 10,2% (817 jeunes), est pris en charge pour suspicion de maltraitance sexuelle ou maltraitance sexuelle avérée. 
  • Trois jeunes sur dix sont pris en charge en raison de difficultés relationnelles graves entre adultes au sein de leur famille (7.939 jeunes, soit 29,0% des jeunes en difficulté ou en danger pour lesquels un motif d’intervention est encodé). Parmi ces jeunes :
    • trois sur dix (32,5%) sont confrontés à de la violence intrafamiliale (2.580 jeunes). Il s’agit essentiellement de violence conjugale. 
  • Trois jeunes sur dix sont pris en charge en raison des difficultés de leurs parents à assumer leur rôle parental (7.555 jeunes, soit 27,6% des jeunes en difficulté ou en danger pour lesquels un motif d’intervention est encodé). Parmi ces jeunes :
    • dans deux tiers des cas, soit 62,4% (4.711 jeunes), les parents sont dépassés et n’arrivent plus à faire preuve d’autorité par rapport à leur enfant ;
    • dans un tiers des cas, soit 29,5% (2.229 jeunes), les parents ont des attitudes éducatives inadéquates (incohérences éducatives…). 
  • Un jeune sur huit est pris en charge en raison de difficultés matérielles et financières de sa famille (3.249 jeunes, soit 11,9% des jeunes en difficulté ou en danger pour lesquels un motif d’intervention est encodé). Dans plus de la moitié des cas, soit 55,4% (1.799 jeunes), c’est un problème de logement qui est évoqué (absence de logement, insalubrité, exiguïté…).

Notes : En 2016, l’Administration générale de l’Aide à la jeunesse dispose des informations relatives aux motifs d’intervention pour 27.417 jeunes, soit 65,9% des 41.593 jeunes en difficulté ou en danger.

Les motifs d’intervention sont stables d’une année à l’autre. La structure des difficultés rencontrées par les jeunes ne changent pas.

Note méthodologique : calcul(s) : tous les motifs d'intervention des jeunes pris en charge en 2016 sont pris en compte. Un jeune peut être pris en charge pour un ou plusieurs motifs.

Source(s) :  MFWB - Administration générale de l’Aide à la jeunesse - Direction des méthodes, de la recherche, de la formation et des statistiques ; Base de données IMAJ (extraction 29 juin 2018).

Nombre de jeunes pris en charge au moins un jour (difficulté et/ou danger, FQI)

Télécharger l'alternative textuelle pour le nombre de jeunes pris en charge au moins un jour (.pdf)

 

Pour l’année 2016, 41.587 jeunes ont été pris en charge par l’Aide à la jeunesse. Parmi ceux-ci, on dénombre :

 

  • 38.678 jeunes confrontés à une situation de difficulté ou de danger (93%) ;
  • 1.991 jeunes ayant commis un fait qualifié infraction (FQI) (5%) ;
  • 918 jeunes confrontés à une situation de difficulté ou de danger et ayant commis un fait qualifié infraction (FQI) (2%).

Nombre de jeunes pris en charge dans l’aide consentie et dans l’aide contrainte

Télécharger l'alternative textuelle pour le nombre de jeunes pris en charge dans l'aide consentie et dans l'aide contrainte (.pdf)

Le 1er mai 2016, près de trois jeunes sur cinq étaient aidés dans le cadre de l’aide consentie (11.999 jeunes). Deux jeunes sur cinq étaient pris en charge dans le cadre de l’aide contrainte (9.608 jeunes). Cette proportion reste stable d’une année à l’autre.

Nombre de jeunes pris en charge selon le type de demandeurs

Télécharger l'alternative textuelle des prises en charge selon le type de demandeurs (.pdf)

Un jeune peut être pris en charge à la demande de plusieurs personnes ou services.
L’analyse des types de demandeurs montre que :

  • 43 % des demandes émanent des parents et de l’entourage familial du jeune (6.643 jeunes concernés sur les 15.384 jeunes pour lesquels un demandeur a été renseigné dans la base de données) ; 
  • plus d’un tiers des demandes (36 %) viennent des intervenants judiciaires, presque toujours du Parquet (5.597 jeunes concernés) ;
  • près d’un tiers (28 %) des demandes viennent des services de première ligne (4.258 jeunes concernés). Les demandes proviennent principalement du secteur scolaire (52%), du secteur de la santé physique (14% des demandes provenant des services de première ligne), de l’aide sociale générale (10%), des secteurs de la petite enfance (7%) et de la santé mentale (7%) ainsi que des AMO (3%) ;
  • 7 % des demandes viennent des jeunes eux-mêmes (1.001 jeunes concernés).

Ces chiffres sont stables d’année en année. Les jeunes pris en compte sont ceux qui ont été pris en charge en 2016.

Nombre de jeunes pris en charge par un délégué ou un service agréé

Télécharger l'alternative textuelle des prises en charge par un délégué ou par un service agréé (.pdf)

Le 1er mai 2016, 21.607 jeunes en difficulté ou en danger étaient pris en charge par l’Aide à la jeunesse. À cette date, près de 45 % des jeunes étaient uniquement pris en charge par un délégué du SAJ ou du SPJ.

Source(s) : MFWB - Administration générale de l’Aide à la jeunesse - Direction des méthodes, de la recherche, de la formation et des statistiques ; Base de données IMAJ (extraction 2 juin 2017)

Faits reprochés aux jeunes placés en IPPJ en 2016

  • Atteintes aux biens : 25,3 %
  • Vols commis à l'aide de violence ou de menaces : 18,2 %
  • Stupéfiants : 16,9 %
  • Autres : 15,3 %
  • Atteintes aux personnes : 13,0 %
  • Pas de FQI mais problématique : 6,1 %
  • Atteintes sexuelles : 4,2 %
  • Homicide (et tentatives) : 0,9 %
  • Pas de FQI et pas de problématique : 0,1 %

Sur les 1.647 prises en charge débutées en 2016, 2.507 faits qualifiés infractions étaient mentionnés dans les décisions judiciaires. Parmi ceux-ci, 25,3% sont des atteintes aux biens, 18,2% sont des vols commis à l’aide de violences ou de menaces, 16,9% sont des délits en matière de stupéfiants et 13,0% constituent des atteintes aux personnes.

La durée moyenne de placement dans les IPPJ en 2016 s’élève à 72,7 jours en régime fermé et 44,5 en régime ouvert.

Source(s) :

MFWB - Administration générale de l'Aide à la jeunesse - Base de données STATIPPJ

Adoption

Sur l’année scolaire 2016-2017, 514 couples ou personnes seules se sont inscrits à un cycle de préparation à l’adoption organisé par la Direction de l’Adoption-ACC.

Pour ces 514 couples ou personnes seules, 66,5% des préparations concernent une première adoption extrafamiliale encadrée, 29,2% une adoption interne intrafamiliale, 2,5% une seconde adoption extrafamiliale encadrée, 1,8% une adoption internationale intrafamiliale. Il n’y a pas eu d’adoption d’un enfant porteur d’un handicap en 2016-2017.

Source(s) :

MFWB - Administration générale de l'Aide à la jeunesse - Direction de l'Adption - ACC

MENA

133 places occupées en services d’hébergement et 40 places en famille d’accueil dans le cadre du plan MENA au 31 octobre 2016.

Source(s) :

MFWB - Administration générale de l'Aide à la jeunesse - Service MENA


Les chiffres avant 2016.

Zoom sur...

Nos offres d'emploi
Coordonnées des SAJ et des SPJ
103
Maintenant j'en parle.be
Yapaka.be
Délégué général aux droits de l'enfant
Le médiateur
Fugue.be
Consulter la page relative à l'aide aux familles réfugiées
Visister le site Accroch'AJE