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Aide à la jeunesse

Demande d'intervention : Le Service de l'Aide à la Jeunesse

Si vous souhaitez qu'une autorité intervienne pour vous venir en aide une aide, un soutien... : les Services de l'aide à la Jeunesse (SAJ) peuvent vous aider.

L'exemple d'Aurélie

Aurélie a 15 ans. Nous sommes au mois de novembre et elle est en absentéisme scolaire depuis 2 mois. Le S.A.J. a été averti par l’école. Aurélie répond à une convocation avec sa maman. Après entretien avec la déléguée du SAJ, il apparaît que l’orientation choisie en début d’année est inadaptée. En conséquence, la déléguée oriente la jeune fille vers le SIEP (Service d’informations sur les études et les professions). L’action du SAJ est terminée.

L’exemple de Jessica

Jessica a 19 ans, c’est une jeune maman. Elle perçoit le revenu d’intégration. Elle vit dans un 2 pièces avec Déborah, qui va bientôt avoir un an. Il commence à faire petit dans cet appartement. D’autre part, c’est une jeune fille complètement déracinée qui se trouve dans une grande ville sans famille proche.

Un jour en discutant avec une amie, elle lui a parlé du SAJ. Elle se rend donc à la permanence de ce service où elle rencontre une déléguée permanente et lui expose sa situation. Durant l’entretien, il apparaît que Déborah n’est pas en ordre de vaccination, la déléguée permanente oriente tout naturellement la jeune maman vers les services de l’ONE en lui indiquant les coordonnées et heures de permanence. De plus, le logement qu’occupe Jessica est devenu trop exigu avec sa petite fille qui commence à marcher. Jessica est désemparée. La déléguée propose à Jessica de l’aider à rédiger une lettre à l’attention de diverses sociétés de logements sociaux et de demander l’accord du conseiller de l’aide à la jeunesse pour appuyer cette demande. De plus, les coordonnées de l’AMO Droit des Jeunes lui sont communiquées afin qu’elle puisse connaître ses droits en la matière.

Enfin, Jessica apprend à la déléguée qu’elle a abandonné ses études en raison de sa grossesse. Il lui est alors conseillé de contacter l’antenne sociale du CPAS pour introduire un dossier en article 60 afin de pouvoir travailler.

L’exemple de Nicolas

Nicolas a 17 ans, il est régulièrement en conflit avec ses parents. Dernièrement, il a eu une altercation verbale assez violente avec son père suite à un retard conséquent lors d’une de ses sorties. Sous le coup de la colère, il s’est enfui de chez lui et a erré dans les rues et s’est retrouvé à la gare où d’autres jeunes étaient présents. Il a appris, en discutant, qu’il existait une AMO ouverte 24 heures sur 24. Tout naturellement, il y est allé.

L’éducateur de permanence a tenté une médiation téléphonique avec les parents. Ces derniers, très en colère, ont raccroché. Le lendemain matin, Nicolas s’est présenté à la permanence du SAJ. Ses parents ont été convoqués également. Malgré le passage chez le Conseiller de l’aide à la jeunesse, la proposition d’un retour négocié en famille a échoué. Les tensions trop fortes, la colère encore trop présente chez les 2 parties, le Conseiller a proposé l’éloignement provisoire dans un Centre d’accueil d’urgence.

Au bout de 20 jours, la colère et les tensions apaisées, il leur a été possible de se reparler. Nicolas et ses parents ont été orientés vers un service de médiation. Depuis, Nicolas a réintégré sa famille, les disputes se font plus rares et ils savent maintenant qu’il faut écouter, négocier, accepter et que l’on peut s’adresser à un médiateur si nécessaire.

L’exemple de Jo et Colette

Jo et Colette sont les parents de Kevin (13 ans), Samantha (11 ans), Bryan (3 ans) et Nolwenn (1 an). Nous sommes le 25 octobre et Jo, Colette et leurs enfants se présentent à la permanence du SAJ. En expliquant leur situation, la déléguée permanente constate qu’ils seront expulsés de leur logement dans 6 jours. Une solution doit donc être trouvée rapidement. Un dossier est ouvert au SAJ. Un rendez-vous leur est proposé chez le Conseiller de l’aide à la jeunesse. Lors de cet entretien, le Conseiller préconise à la maman de se rendre dans une maison maternelle avec les 2 petits. Le papa pouvant être accueilli chez son frère pendant quelques temps, il reste à résoudre la situation de Kevin et Samantha. Au bout de quelques heures de recherches, ils seront confiés momentanément auprès d’une institution de l’aide à la jeunesse.

Après signature de cet accord dans le cadre d’un programme d’aide, la problématique est en partie résolue. Jo s’engage à recourir aux services du CPAS pour obtenir une garantie locative afin de pouvoir reloger sa famille le plus vite possible dans les meilleures conditions.

Des coordinations regroupant l’ensemble des services intervenants sont organisées à l’initiative du Conseiller. En mars, Jo a enfin trouvé une maison correspondant aux besoins de sa famille. Tout le monde devrait pouvoir regagner le domicile familial.

Pour Kevin et Samantha, il est proposé une mesure de prolongation jusque fin juin en institution afin de ne pas mettre en péril leur année scolaire qui se déroule bien. Toute la famille pourra être réunie en juillet pendant les vacances scolaires. Le dossier de la fratrie restera ouvert encore quelques semaines, le temps que le S AJ, la famille constate le bon déroulement de la réintégration familiale.

L’exemple de Luc

Luc a 17 ans et demi. C’est un élève brillant. Il compte poursuivre ses études et devenir un jour informaticien. Il vit avec son papa et sa belle-mère. Sa maman, quant à elle, est très malade. Elle vit seule dans un petit appartement dans une autre ville. Ils ne se voient pas très souvent. L’entente entre Luc et sa belle-mère n’est pas optimale. On ne peut pas dire que les conflits soient fréquents mais de réelles difficultés de coexistence sont apparues ces derniers mois au sein de cette famille. En discutant avec l’assistante sociale du Centre PMS de son école, cette dernière lui a conseillé de s’adresser au SAJ.

Quelques jours plus tard, Luc se rend donc à la permanence du SAJ de son arrondissement et expose sa situation au délégué permanent. Cette situation ne nécessite pas une réponse immédiate. C’est pourquoi, après l’ouverture du dossier, le délégué prend le temps de rencontrer les différentes parties. Il propose, après ces rencontres, une mise en autonomie directe, ce que les parties acceptent.

Le délégué se met donc à la recherche d’un service qui pourrait accompagner Luc dans ses démarches. Au bout de quelques semaines, une place se libère dans un service d’accompagnement. Luc et ses parents sont dès lors convoqués chez le Conseiller qui propose, lors de l’entretien, une mise en autonomie assortie d’un accompagnement socio-éducatif au bénéfice du jeune homme.

A 18 ans, Luc dépendra financièrement du CPAS de la commune où il sera domicilié mais il pourra aussi continuer à profiter de l’accompagnement de l’institution au-delà de ses 18 ans pour autant qu’il en ai fait la demande écrite 1 mois avant son 18ème anniversaire auprès du Conseiller de l’aide à la jeunesse.

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